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dimanche 18 mai 2008

Lisbonne






Entrée. Entré. Rien de plus, rien de moins - sa majesté. Personne pour prendre en sténo sa dictée [un memorandum à soumettre au Conseil d'Administration à propos d'Icare, au débotté - arracher un vote à la majorité qualifiée]. Une bougie, à brûler : phalène - attiré. Le lit, fait ???. Une cocotte en papier - sur l'oreiller. Dépliée - parcourue, pieds au plancher :


"Vous êtes le dernier :
n'escomptez pas trop solliciter votre avocat,
il est déjà dans nos bureaux
en train de plaider.

Après investigation,
nos services sont parvenus à identifier votre
égérie :
elle est
superbe.
Quant au
Ministre : r.é.f.o.r.m.é.
est le mot qu'il aurait employé
,
s.p.é.c.i.a.l.i.s.é.
celui qui vous viendrait"



A bourdonner.
La fenêtre, A.S.A.P. :
réponse, la question - à peine posée...
Bourdonnements - surmultiplié.
La lettre, vérifier - écrit, surligné :



"En ce qui vous concerne,
eh bien, mon cher
:
c'est la
curée"



Battre en retraite : les caractères qui palpitent - chiffonnade d'arabesques flouttées pour nerf optique un rien désaxé.



"Inutile de chercher à fuir :
l'unique véhicule
au nom de votre singulière société
a été enlevé.

Un Procès Verbal pour moult excès de vitesse
- dont vous entendrez bientôt parler -

que nous avons opportunément exhumé.
Dussiez-vous survivre à la matinée,

c'est à la fourrière
qu'il nous plaira
de vous le restituer"



Les clefs de contact - i.n.u.t.i.l.e.s... La porte - bêlier : automatiquement, déclenché - système de sécurité. A l'abri, mais avant - à la volée, la fleur... Ne pas la laisser : une solution. Un allié...


- Allo ? Radine-toi, c'est maintenant : un rôle de c.o.m.p.o.s.i.t.i.o.n. - j'ai un p.r.o.g.r.a.m.m.e. pour toi...









lundi 12 mai 2008

Cat's eyes








Aveugle, aléatoire : sous-estimée une erreur. Sa frappe - rien de moins que g.r.a.d.u.é.e... Après vérif du code-source : m.y.s.t.i.f.i.é. - à la distance, dans la durée. Son imprimatur - le prendre à tort, si longtemps, pour le mien. Ma carte : sa mise. Possédé - ne rien céder... Forcément, la peau - gagnée par ses ces degrés [impossible autrement : ses mains, les aiguilles - a.r.r.ê.t.é.e.s.]. A danser son propre ballet - au milieu du champ de mes mines. Cette charge de volonté - qu'elle parvient à libérer. Lungs - full of her breath... ce qui donne à peu près ce dialogue-ci :

- "
I thought I knew ya but I guess I was wrong. You only see the things you convinced yourself you saw..."
- "...When you've loved so long that the thrill is gone and your kisses at night are replaced with tears..."









samedi 26 avril 2008

P & R











< = Chanel N ° III : le Grand Palais - le Grand 8. A suivre : de mauvais rêves - à la source 11, taille réelle. Un siège, une lettre 20, à l'échelle. Prendre la fuite - jusqu'à un autre Palais. Cette invite - comme un pain de plastique surprise... Des choses à taire à dire. Sans filet, sans rien - au culot d'une vieille histoire l'heure de gloire de Golgoth 2007, sans charre en attendant de retrouver une composition florale dont il se déduit qu'hormis l'esprit d'initiative - l'alcool n'a pas sa place en Italie. Des promesses sans lendemain tenues. Des choses à dire à taire. Ecrire : l'heure de gloire de Tabatha-Chinchilla. Ses mots... N.e.b.o.u.g.e.p.a.s. Le soir. La nuit. Le matin - une entrée fraccassante - à dérouter les synapses reroutage. Le Grand Palais : solde de tout comptes sans tremblements. Traînailler exprès, o.u.a.i.s. : entrée, entré. Entrer en scène. Des yeux, curieux. Leur question à propos déplacée. Tom Novembre - sauvé des eaux. Des amorces mordre. Chassé. Croisé : presque un métier - toujours à l'ouvrage. Gare à pas perdre le Nord : Sergent ou pas - les aiguilles qui s'affolent. La réponse est non ne pas mordre. Michel Crozier. La réponse est oui. Putain de Christ - rien que l'offense opére son vaudou ! < = la syntaxe est exacte Cette idée : A.p.r.è.s... Pour voir. Birthday party : David Kimble - du blé noir. Cette image - qui mange t.o.u.t.e. la cornée... Tard - cette disponibilité. Nos secrets - à la réception, à l'arrivée... Ses frappes - stroboscopiques : qui épuisent, grêvent le sytème défensif. Comprendre à l'instant :





- Depuis le début - tu m'as m.a.n.i.p.u.l.é.
- On s'accordera sur la version suivante
: je me suis arrangée pour que tu ne t'égares pas.

- Jusqu'à ce n.o.m. - que tu m'as donné...
Ses yeux
- Tu penses être la plus f.o.r.t.e...
- Forte ? Non. Meilleure... Oui.
- I.m.p.o.s.s.i.b.l.e...
Leur danse
- "... In the best of all possible worlds..."
Le sol. A se dérober
- Je ne peux pas le c.r.o.i.r.e. Il doit bien rester une voie de recours...
Son sourire, tout simplement
- L'acte de propriété est tout ce qu'il y a de plus légal. Si tu ne l'as pas encore compris, c'est que tu es au moins aussi sot que celle qui les garde...
Les chaînes
- P.o.u.r.q.u.o.i. ?
- Et pourquoi pas ? [C'est toi qui m'a appris ce tour-]
Qui refusent de céder
- D'accord... Pour toute explication, tu devras te contenter de ça : une question de p.e.r.s.p.e.c.t.i.v.e.
- Et la marge d'erreur ?
- T'es sérieux ???
Lesté de plombs
- Ta s.u.f.f.i.s.a.n.c.e...
- Ah ouais ? "Le doute, c'est pour les êtres humains", ça te dit quelque chose ???
Le coup de pied de l'Âne
- Tu minutes tes effets pour qu'ils jouent au maximum. Du bluff.
- J'ai un mot en 10 lettres qui prouve le contraire...
Debout
- J'en ai un a.u.s.s.i., en réserve.
Avec peine
- Je demande à v.o.i.r.
Ses lettres
- Régale-toi...
Qu'elle d.é.v.o.i.l.e.
- Alors... Tu consens à m'obéïr ?
On ne sait jamais, alors : d.e.m.a.n.d.e.r.
- Ai-je jamais eu le choix ?
- Fais pas l'ingénu... Plus de p.r.o.g.r.a.m.m.e. ? Plus de faux-fuyant ?
- Ce serait du plus pur Alan Vega...
- Bien. Parce que j'en suis .
- Bien. Parce qu'a.v.a.n.t. j'ai encore une d.e.r.n.i.è.r.e. carte à jouer.
Chair de poule : Elle
- Le pire est à venir ?
- Non : le m.e.i.l.l.e.u.r.
- Comment peux-tu...
- Simple : Hal hartley.
Son sourire
Le mien













samedi 29 mars 2008

Coco






"It's still the same old story
A fight for love and glory

A case of do or die

The world will always welcome lovers
As time goes by"








- "La volonté de me souvenir. Rêve de fièvre - une trentaine d'années ont passé. Vieux aujourd'hui - un avocat gringo qui se remet d'une attaque. Mes aveux presque terminés - et insuffisants. Toujours des contacts, de là-bas à ici - nombreux post-scriptum : Will Shipstad - son propre cabinet, depuis 59. Reuben Ruiz - entraineur de boxe - champion coq 61-62. Chick Vecchio - disparu sans laisser d'adresse. Touch V. - vedette de cabaret - spectacle de travelo. Fred Turentine - décédé - cirrhose. lester Lake - décédé - accident de voiture. Perdus, tous ces lieux - l'époque, encore proche à ma mémoire - et qui me manquent d'une certaine manière. Madge Kafesjian - seule - cette maison, ses fantômes. Wells Noonan - suicide, 73. Rayé du barreau l'année précédente : inculpations pour corruption et pots-de-vin. Jack Woods, Pete B. - décédés - de mort naturelle. Meg - vieille, veuve. Tourbillons, chute - la peur d'oublier : Mickey Cohen - le battant perpétuel - deux séjours en prison. Bouffon/baratineur de pub pour la télé - décédé - crise cardiaque, 76. Dick Carlisle - reconstitution, grâce aux contacts. Pensionné de la police - jamais inculpé comme complice de Dudley. "Dick le roi de la fourrure" - le butin Hurwitz a pris de l'expansion, légalement. Grand patron de la blanchisserie à sec - en rachetant à Madge la chaîne Kafesjian. Toujours proche de Dudley - toujours à moitié lucide, toujours charmeur : des chansons celtes pour les filles qui lui apportent ses bouillies. Edmund Exley : chef des inspecteurs, chef de la police. membre du Congrès, vice-gouverneur, candidat aux élections pour le poste de gouverneur. Ami reconnu de Dudley Smith - savoir-faire de l'homme politique. Dudley : le vieux cheval de bataille toujours flic, vieux sage, savant péremptoire à ses moments de lucidité. Petites citations bien envoyées sur la "contention", toujours partant pour une rétrospective. Cétait des hommes, à l'époque. Glenda : vedette de cinéma, vedette de télé. Chutzpah : l'argent du sang lui avait racheté son contrat Hugues. la soixantaine - chef de clan dans une série télé. Une trentaine d'années de célébrité - éliminée de mon exil. Toujours avec moi. ces photos que je tiens serrées. Sans âge - jamais revue ailleurs - le moindre film d'elle, la moindre ligne écrite sur elle, écartés d'office. Dans mes rêves - tourbillons, chute. Comme Exley et Dudley et Carlisle. Exilés loin de moi, et des choses à me dire - toutes ces horreurs prosaïques qui sont la définition même de leur longue survie. Des mots pour remettre à jour ces aveux et me libérer. Rêve de tourbillons, chute. J'y retourne. Je vais obliger Exley à avouer tous les marchés monstrueux qu'il a jamais passés avec la même innocence que moi. Je vais tuer Carlisle, je vais obliger Dudley à remplir jusqu'au plus petit détail de son existence pour que le simple poids de ses malfaisance vienne éclipser de ses noirceurs ma propre culpabilité. Je vais le tuer à la mémoire de nos victimes, je vais retrouver Glenda et je lui dirai : dis-moi n'importe quoi. Dis-moi tout. Abolis tout ce temps qui nous a séparés. Aime-moi ardente au millieu des dangers."
- C'est comme ça ?
- Claro que si.
- C'est d'une longueur...
- Tu as m.i.e.u.x. à proposer, peut-être ?
- Chanel N ° 482 : "Il faudrait qu'elle sache [...] que j'avais fait preuve d'intelligence et de courage et avait eu la volonté de faire des sacrifices. Il faudrait qu'elle sache que la passion qui m'avait animé pendant cette période ferait toujours de moi quelqu'un de vulnérable, à la merci des curiosité malsaines. Il faudrait que je la convainque que, de toutes mes résolutions, la plus forte était que rien de tout cela ne l'atteigne et ne la blesse." Pas de digression : on ne se perd pas.
- Attends voir - 32 caractères... Chanel N ° 638 : "Y en avait qu'une et c'était toi".
[Rayons X - ses yeux]
- Pourquoi ne me dis-tu jamais des choses comme ça ?
- Tu n'y penses pas...
[D.é.g.a.i.n.é.e.]
- Si.
- C'est véritablement v.r.a.i.m.e.n.t. une vraie question ?
[A moitié d.é.g.o.u.p.i.l.l.é.e.]
- Oui.
- Ah...
["M.a.u.v.a.i.s.e. a.m.b.i.a.n.c.e. s.u.r. l.e. r.é.s.e.a.u." : e.s.q.u.i.v.e.r.]
- OK, mais - à une c.o.n.d.i.t.i.o.n.

- Sûr...
- Je ne veux pas que tu me touche.
- Ca marche pour moi.
- Ca ne te gène pas ?
- Pas du tout. La preuve...
[Arc-de-cercle - splendide. Coup droit - lifté. Bang - supersonique, mach 2. Empreintes digitales - impression sur joue gauche. Ravie par la tectonique des p.l.a.q.u.e.s. neurones occasionnée, à préparer son petit déjeuner - comme si nom de dieu de r.i.e.n. n'était, en chantant s'il vous plait]
- Le seul langage que tu comprennes. Car je pense que nous nous comprenons - nan, si, Nancy ?
[Putain de Christ]
- Claro que si.
- Il n'en sera plus jamais question ?
- De quoi ? j'ai d.é.j.à. oublié.
- Prouve-le.
- On va essayer ça.
- Impossible...
- ... Et pourtant.
- Il y a un piège. Il y a un piège, n'est-ce pas ?
[Se composer le visage a.d.é.q.u.a.t...]
- Allons, allons.
[... Puis compter jusqu'à t.r.o.i.s.]














dimanche 9 mars 2008

I.n. t.h.e. m.e.a.n.t.i.m.e.








[Addendum : bon a.n.n.i.v.e.r.s.a.i.r.e.]







Volte-face.
Une piqure.
De
r.a.p.p.e.l.
C.h.a.n.g.e.m.e.n.t.d.e.v.o.l.t.a.g.e.

Et pour c.a.u.s.e.
Ca commence.
Par un j.e.u.
d.e.n.f.a.n.t.
L.e.s.t.e.m.p.s.m.o.d.e.r.n.e.s., quoi.
Se remettre.
A c.o.u.r.i.r. :











lundi 3 mars 2008

lundi 25 février 2008

The 23th







"Ce n’est pas par des suppositions que nous allons commencer, mais par une recherche, à laquelle nous assignerons pour objet certains phénomènes, très fréquents, très connus et très insuffisamment appréciés et n’ayant rien à voir avec l’état morbide, puisqu’on peut les observer chez tout homme bien portant. Ce sont les phénomènes que nous désignerons par le nom générique d’a.c.t.e.s. m.a.n.q.u.é.s. [...] C’est la condition de momentanéité qui manque [...] Ce n’est que rarement que tel, ou tel d’entre eux, comme la perte d’objets, acquiert une certaine importance pratique [...]."


Sigmund Freud










mercredi 6 février 2008

dimanche 27 janvier 2008

The bends : Chanel N ° 8








To call my own
The slightest correction
Couldnt finely hone
The sweetest infection
Of body and mind
Sweetest injection
Of any kind..."



Juste - fixer le moyen d'a.r.r.ê.t.e.r.
Et le monde - parfait*.








* Ok, pas tout à fait - mais ce serait déjà ç.a.



mercredi 16 janvier 2008

Requiescat In Pace













[l'air du temps, g.e.n.r.e. - Comprenne qui pourra :
et puisque la première personne du singulier
il y a un blog de cela,
la restituer l'espace d'un instant
- j.e.n.e.c.o.m.p.r.e.n.d.s.p.a.s.]






Cette note - à la m.é.m.o.i.r.e. d'Hervé & de Charlie Ondras.






lundi 14 janvier 2008

B.o.g.u.e.







Il trouva à s'inviter é.g.a.l.e.m.e.n.t. en 2008,
c.e.c.i. expliquant c.e.l.a. :











"...When p.a.i.n.f.u.l. days are comming back..." : comme vous d.i.t.e.s.
















vendredi 9 novembre 2007

Addendum






"I'm breathing. I'm sweating. I'm learning. I'm standing on my wheels. I'm biking. Night and day. Any season of the year and weather, going on. I'm clean. I'm silent. I'm safe. Birds fly along with me. I'm coming. As fast as I can. Depending if it's going up or if it's coming down. I'm lonely, with the animals. And the car is our enemy. Thanks to my friends. 'Cos Giant is with me. And whatever happens they can always try to get me. I'm burning. I'm blowing. I'm trying. I'm coing up the hill. I'm biking by myself. The wind in my eyes. The rain on my face. I'm free. I'm stoned. I'm stuck. The road is high but I'm climbing. As fast as I can. I ride a bicycle. I don't need gas. I'm biking in the country and cities if I have to. It's great. Riding free. The wind burning my eyes and clouds all over. I'm learning. Climbing high. I travel 'round my area, SSK49. Thanks to my friends 'cos giant is with me. And whatever happens, they can always try to get me."











dimanche 2 septembre 2007

Spent





["Magnifier...]


I - His name's his fame : some habits die hard, straight remains the scheme yelled at him when he's off-guard. Anyway, whoever asked for an encore ? Maine de Biran is the focused anchor...

[...Burn like fire...]

II - False night - swimming in cold wave [Damn right !], dazzling the grave : a journey through Chinatown becuz of François Feldman [a guy with the kind of crown that brings tumble, rumble, trouble to any man]. Mathieu Malzieu will take place, on tuesday, in this affair [and Stalingrad melting with Fairytale - which is not fair]...

[...Until the sunset...]

III - Later, plotting a step ruled by the tribe - no pity for the majority - an effort drown in Dave's curiosity to dance through this fey vibe : "To give isn't to share, opening & running out there"...

[...I hope I'll forget...]

IV - A dream team : Arthur made the shot, Kurt said "you're such a fool", [by the way : it'd be unwise to tie the knot], Roy provided the tool... "You live like that, You die like this" - the posse warned : "That's how it is !!!"

[...Dandelion...]

V - One, two, tree, four, five : Zodiac before rebooting system and swinging some weird jive. Always the same verb on the screenboard : The crew wish you a meery dead-end brainstorming aboard.

[...Feel like I'm dying...]

VI - A masterpiece - shield against foe. A wall - white noise. A breath from past - a goddam UFO. A bus - disordered girls, boys. Not the movie becuz, franckly ? Nevermind and probably never will - not my cup of tea [drinking coffee is still the key] :

[...So grant me one...]



[... And turn up the sun..."]



















mardi 21 août 2007

Le jour de Mars







I - "Pour la flamme que tu allumes au creux d'un lit pauvre ou rupin. Pour le plaisir qui s'y consume dans la toile ou dans le satin. Pour les enfants que tu ranimes au fond des dortoirs chérubins. Pour leurs pétales anonymes comme la rose du matin... Pour le voleur que tu recouvres de ton chandail tendre et rouquin. Pour les portes que tu lui ouvres sur la tanière des rupins. Pour le condamné que tu veilles à l'Abbaye du monte en l'air. Pour le rhum que tu lui conseilles et le mégot que tu lui sers... Pour les étoiles que tu sèmes dans le remords des assassins et pour ce cœur qui bat quand même dans la poitrine des putains. Pour les idées que tu maquilles Dans la tête des citoyens. Pour la prise de la Bastille même si ça ne sert à rien... Pour le prêtre qui s'exaspère à retrouver le doux agneau. Pour le pinard élémentaire qu'il prend pour du Château Margaux. Pour l'anarchiste à qui tu donnes les deux couleurs de ton pays - Le rouge pour naître à Barcelone, le noir pour mourir à Paris... Pour la sépulture anonyme que tu fis à Monsieur Mozart sans croix ni rien sauf pour la frime un chien, croque-mort du hasard. Pour les poètes que tu glisses au chevet des adolescents quand poussent dans l'ombre complice des fleurs du mal de dix-sept ans... Pour le péché que tu fais naître au sein des plus raides vertus et pour l'ennui qui va paraître au coin des lits où tu n'es plus. Pour les ballots que tu fais paître dans le pré comme des moutons. Pour ton honneur à ne paraître Jamais à la télévision... Pour tout cela et plus encore. Pour la solitude des rois, le rire des têtes de morts, le moyen de tourner la loi et qu'on ne me fasse point taire Et que je chante pour ton bien dans ce monde où les muselières ne sont plus faites pour les chiens..."








II - "Ne demeure pas dans la passé, ne rêve pas du futur, concentre ton esprit sur le moment présent".

Mais pas trop non plus. Parce qu'il ne faut pas trop pousser non plus... Alors bon :










III - "...We don't forget but try to be as happy as you can be when the sun is shining on the battlesfield..."

Bass volume, Bass tone, Treble tone, Treble volume : à son maximum.

Un e.x.u.t.o.i.r.e. :















"I'm from France,
That's why I dance"




lundi 30 juillet 2007

Bird York







I - V.e.r.b.a.t.i.m. :
- "Regarde. Est-ce que tu vois frissonner la fumée, là haut sous les toits ? Un tremblement de peur à l'air de l'agiter, elle n'a qu'à sortir cependant et c'est facile. Dès qu'elle sera dehors, elle sera au grand air et s'ébattra à son aise. Mais elle ne le sait pas c'est pourquoi elle tremble et se tapit dans la suie sous les poutres des toits. Pour les humains, c'est la même chose hélas. Ils frissonnent d'angoisse. Ils sont ainsi que des feuilles dans le vent à cause de ce qu'ils connaissent et plus encore à cause de ce qu'ils ignorent. Toi, tu as à traverser une passerelle étroite, tellement étroite que tu ne sais pas où poser le pied. Sous toi tu entends un torrent qui mugit. Il est tout noir et il veut t'engloutir mais tu arrives sain et sauf de l'autre coté. Alors une vallée s'ouvre devant toi, une vallée ténébreuse dont tu ne peux apercevoir le fond. Des mains se tendent pour te saisir mais elles ne t'atteignent pas. Ensuite, ensuite tu te trouves devant une montagne de terreur. Cette montagne est chaude comme un four. Elle crache le feu et à ses pieds s'ouvre un gouffre d'angoisse. Toutes sortes de couleurs y flamboient : le cuivre et le fer, le vitriol bleu et le soufre jaune. D'immenses flammes aveuglantes s'élancent, elles brûlent la pierre et ronge le roc et tout autour des hommes plus petits que des fourmis se débattent et bondissent. Car c'est dans ce gouffre que se consument les malfaiteurs et les meurtriers. Mais heureusement une main se tendra vers toi à l'instant où tu te croiras condamné et tu sentiras un bras rassurant t'entourer et tu seras enlevé très loin de la montagne là où tu n'auras rien à craindre, là où les forces du mal n'ont plus d'action.
- Je ne te comprends pas, je ne te comprends, pas ! Et pourtant, je te demande pardon. Je ne connais pas d'autre moyen de me réconcilier avec mes propres mains, je ne connais pas d'autre moyen de vivre. Je te promets seigneur, seigneur sur le corps de mon unique enfant sur les saintes écritures je te promets qu'en pénitence, je bâtirai une église, je la bâtirai ici en chaume et en pierre… avec ces deux mains."

Ingmar Bergman, La source*




II - Jules César n'est plus.




III - Heureusement -
le 30 juillet,


















* A lire la critique des Cahiers du Cinéma :
il a eu bien raison de.




vendredi 20 juillet 2007

jeudi 28 juin 2007