lundi 30 juillet 2007

Bird York







I - V.e.r.b.a.t.i.m. :
- "Regarde. Est-ce que tu vois frissonner la fumée, là haut sous les toits ? Un tremblement de peur à l'air de l'agiter, elle n'a qu'à sortir cependant et c'est facile. Dès qu'elle sera dehors, elle sera au grand air et s'ébattra à son aise. Mais elle ne le sait pas c'est pourquoi elle tremble et se tapit dans la suie sous les poutres des toits. Pour les humains, c'est la même chose hélas. Ils frissonnent d'angoisse. Ils sont ainsi que des feuilles dans le vent à cause de ce qu'ils connaissent et plus encore à cause de ce qu'ils ignorent. Toi, tu as à traverser une passerelle étroite, tellement étroite que tu ne sais pas où poser le pied. Sous toi tu entends un torrent qui mugit. Il est tout noir et il veut t'engloutir mais tu arrives sain et sauf de l'autre coté. Alors une vallée s'ouvre devant toi, une vallée ténébreuse dont tu ne peux apercevoir le fond. Des mains se tendent pour te saisir mais elles ne t'atteignent pas. Ensuite, ensuite tu te trouves devant une montagne de terreur. Cette montagne est chaude comme un four. Elle crache le feu et à ses pieds s'ouvre un gouffre d'angoisse. Toutes sortes de couleurs y flamboient : le cuivre et le fer, le vitriol bleu et le soufre jaune. D'immenses flammes aveuglantes s'élancent, elles brûlent la pierre et ronge le roc et tout autour des hommes plus petits que des fourmis se débattent et bondissent. Car c'est dans ce gouffre que se consument les malfaiteurs et les meurtriers. Mais heureusement une main se tendra vers toi à l'instant où tu te croiras condamné et tu sentiras un bras rassurant t'entourer et tu seras enlevé très loin de la montagne là où tu n'auras rien à craindre, là où les forces du mal n'ont plus d'action.
- Je ne te comprends pas, je ne te comprends, pas ! Et pourtant, je te demande pardon. Je ne connais pas d'autre moyen de me réconcilier avec mes propres mains, je ne connais pas d'autre moyen de vivre. Je te promets seigneur, seigneur sur le corps de mon unique enfant sur les saintes écritures je te promets qu'en pénitence, je bâtirai une église, je la bâtirai ici en chaume et en pierre… avec ces deux mains."

Ingmar Bergman, La source*




II - Jules César n'est plus.




III - Heureusement -
le 30 juillet,


















* A lire la critique des Cahiers du Cinéma :
il a eu bien raison de.




5 commentaires:

Anonyme a dit…

Hein ?
Quoi ?
Y'a quelqu'un qui cause ici ???

Ah non.. rien,
c'est moi...
j'croyais !

Anonyme a dit…

ban… keskil fout l'oiseau de feu ?
l'est encore au poste, à expliquer à Marcel Patoulachi pourquoi il était à walp sur un car de crs garé sur la grand place ?
t'en foutrai moi des djeunz pétés au malibu… au taf qu'il a dit le LittleBigBoss !

H.e.l.l.h.e.a.v.e.n. Incorporated a dit…

Madame Eastwood,

Pas même un mot sur la note de bas de page ? Par la mémoire hypocampique, me voilà eu !!!


Madame Moscovskaïa,

I - Bah, en ce moment... Je me c.o.n.s.u.m.e. un peu [le feu brûle : ça doit faire partie du p.r.o.c.e.s.s.u.s., je suppose]
II - Je ne vois pas de q.u.o.i. tu parles... ;-]
III - [Il faudrait être drôlement virgulé pour n.u.d.i.f.i.e.r. sur un car de CRS !!!]
IV - [...]
V - Le weekend fut d'ailleurs industrieux : alors je suis sage, en attendant Godot
VI - [Et en ouïssant sur R.a.d.i.o.b.l.o.g.c.l.u.b. du Bourvil, suite à l'un de tes derniers passages]

Anonyme a dit…

moi non plus, j'vois pas de quoi je parle… à un salopard !
aboule UNE bonne nouvelle [voire deux] hors-antenne, et les amazones te laisseront la vie sauve.
en cas de conciliation, je te chanterai même peut-être ma préférée du doux normand…

H.e.l.l.h.e.a.v.e.n. Incorporated a dit…

I - Y a pas à dire
II - Mieux vaut m'e.x.é.c.u.t.e.r.
III - [Comprendre : il en va comme de mon intérêt de me matérialiser par quelques moyens a.p.p.r.o.p.r.i.é.s. si je veux conserver quelque espoir de continuer à me déchaîner dans cette vie]
IV - Prépare ta voix, alors, cher r.o.s.s.i.g.n.o.l...