Affichage des articles dont le libellé est Rédemption. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est Rédemption. Afficher tous les articles

samedi 12 juillet 2008

2'04













"Burn all effigies of clay. Walk on water today. Today I turn my blood to sweetest wine. A holy sign imbued with the divine. Today's the day the gods walk out on me. The great divide is crossed for you by me. Today the silent one does have her say. Today all contradictions seemed ok. Today's the day that Im become the sky. A silent understanding : my, oh my. Today, for once, I'm not the last to learn. Today the only bridge I have, I burn. Today's the day the gods walk out on me. Today the great divide is crossed for you by me."























mardi 24 juin 2008

Z.e.i.t.g.e.i.s.t.









"& moi je vis ma vie
À P.i.l.e. ou F.a.c.e."











mercredi 14 mai 2008

samedi 10 mai 2008

Kylie Minogue : "Can't get [S.c.o.t.l.a.n.d.] out of my head"








Pour toute p.a.r.o.l.e.,
attendu qu'
Il a trouvé à se faire une p.l.a.c.e.,
juste une q.u.e.s.t.i.o.n.
[
importée d'E.s.p.a.g.n.e.] :













jeudi 1 mai 2008

A.m.s.t.r.a.d.





[Un match de basket]


"A heaven, a gateway, a hope. Just like a feeling inside, it's no joke. And though it hurts me to treat you this way. Betrayed by words, I'd never heard, too hard to say. Up, down, turn around. Please dont let me hit the ground. Tonight I think I'll walk alone. I'll find my soul as I go home. Each way I turn, I know I'll always try to break this circle thats been placed around me. From time to time, I find I've lost some need that was urgent to myself, I do believe. Up, down, turn around. Please dont let me hit the ground. Tonight I think I'll walk alone. I'll find my soul as I go home. Oh, you've got green eyes... And I've never seen anyone quite like you before. No, I've never met anyone quite like you before. Bolts from above hit the people down below. People in this world, we have no place to go. It's the last time. I've never met anyone quite like you before. No, I've never met anyone quite like you before".
















samedi 22 mars 2008

[Pense-bête : préparer un a.n.n.i.v.e.r.s.a.i.r.e. ne protège pas de la f.o.u.d.r.e.*]













* D'où quelque d.a.n.s.e.d.e.S.a.i.n.t.-G.u.y. & t.e.m.p.ê.t.e.s.o.u.s.u.n.c.r.â.n.e.


dimanche 2 mars 2008

Langue d'Oc







I - The nightblooms [not this one]. Syren swimming in white noise. One. The worst.

II - Becuz of a robbery [diamonds were the only things left]. Delivery [security required]. Versatility has mixed. A scale. Sun s.h.i.n.e.s. on a dread s.u.m.m.e.r.

III - Remembering. Gang of Four.
The sand. A song. A choice. Mine.

IV - I should have. I Should. I have to. I will...

V - Explosions in the sky. Shoegazing. Experience. My word. My bond.

VI - Rapid Eye Movement. The gift. A quest. A match. Recovery.
















jeudi 21 février 2008

La leçon de piano









"...Il faut que tu r.e.s.p.i.r.e.s.,

Ca c'est rien de le dire..."







[Deux tengeantes durant la rédaction de cette note :
I - Le myocarde qui repart en biais à la lecture de c.e.r.t.a.i.n.s. blogs de praires membres de la Fange Nationale, laquelle a d'innombrables rejetons, appelés identitaires, auxquels faire des phrases : de quoi occuper tout une nation de juristes tellement le Styx légal est franchi à fond de cale - de quoi user jusqu'à la corde tous les ressorts du code pénal. Sinon, il est toujours possible d'hydrater l'Extrême-Nationale Déraison : elle a toujours soif.
II - Une mise en forme réussie]











lundi 18 février 2008

A.l.i.e.n.










"Last year, in the endless magic hour of the Icelandic summer, Sigur Rós played a series of concerts around their homeland. Combining both the biggest and smallest shows of their career, the entire tour was filmed, and now provides a unique insight into one of the world’s shyest and least understood bands captured live in their natural habitat. The culmination of more than a year spent promoting their hugely successful ‘Takk…’ album around the world, the Icelandic tour was free to all-comers and went largely unannounced. Playing in deserted fish factories, outsider art follies, far-flung community halls, sylvan fields, darkened caves and the hoofprint of Odin’s horse, Sleipnir*, the band reached an entirely new spectrum of the Icelandic population; young and old, ardent and merely quizzical, entirely by word-of-mouth. The question of the way Sigur Rós’s music relates to, and is influenced by, their environment has been reduced to a journalistic cliché about glacial majesty and fire and ice, but there is no doubt that the band are inextricably linked to the land in which they were forged. And the decision to film this first-ever Sigur Rós film in Iceland was, in the end, ineluctable. Shot using a largely Icelandic crew (to minimise Eurovision-style scenic-wonder overload), ‘Heima’ - which means both “at home” and “homeland” - is an attempt to make a film every bit as big, beautiful and unfettered as a Sigur Rós album. As such it was always going to be something of a grand folie, but one, which taking in no fewer than 15 locations around Iceland (including the country’s largest ever concert at the band’s Reykjavik homecoming), is never less than epic in its ambition. I know for certain that belly is the most beautiful part of a woman. That's what I say. Material from all four of the band’s albums is featured, including many rare and notable moments. Among these are a heart-stopping rendition of the previously unreleased ‘Gitardjamm’, filmed inside a derelict herring oil tank in the far West Fjords; a windblown, one-mic recording of ‘Vaka’, shot at a dam protest camp subsequently drowned by rising water; and first time acoustic versions of such rare live beauties as ‘Staralfur’, ‘Agaetis Byrjun’ and ‘Von’. Heima is the first chance to see Sigur Rós live on DVD. November 5, 2007."


Sigur ros






* The huge horseshoe canyon at Ásbyrgi was, according to legend, formed by the hoofprint of this mythical beast.




Cette note
est d.é.d.i.é.e.
à l'Agent Spécial de la B.A.S. N ° I.





samedi 9 février 2008

Le théorème de Lindt











Un peu d'hémostase dans un écosystème à.v.i.f. alors - une gemme :






mardi 8 janvier 2008

H.e.l.l.h.e.a.v.e.n.








...Vous souhaite une b.o.n.n.e. année.













P.S. : si vous avez aterri ici par hasard,
le comité de pilotage ne saurait garantir votre intégrité en cas
IV - de tentative d'attentat contre J.o.h.n. P.a.u.l. Y.o.u.n.g.





Bon.




lundi 15 octobre 2007

S.l.o.w.










Figurée,
e.l.l.e.* n'est pas loin.

I.l. est bel & bien là.












A d.é.c.o.u.v.r.i.r. absolument.







* Summer make g.o.o.d., man






dimanche 16 septembre 2007

Du sable dans les yeux










Time : Special K
Velocity : Es & P
Mass : J.e. n'aime pas écrire J.e.



Complément circonstanciel de lieux : une maison, sur la jetée. En face de nous, au loin - une pointe, visible. Une nuit insolite et, au lever, à lui succéder - une idée : délocaliser l'orchestre du garage au premier - pour une fois, jouer à la lumière du jour plutôt qu'entre quatre murs de béton qui donnaient, à la longue, la fièvre du r.e.c.l.u.s... Du temps à tuer avant le sabbat prévu en soirée aussi, une fois le nécessaire musical installé - couper, coller, dépareiller, réagencer, boucler, abandonner, formater, essayer, teinter, jusqu'à l'arrivée - plus tôt que prévue - des premiers invités. Leur stupeur - c.h.a.i.p.u.k.i., à lâcher : "on vous entend dans toute la rue". Rires, haussements d'épaule. Après avoir fait durer 2 minutes et huits secondes plus que littéralement... de raison, Es - forfait : "je suis fatigué". Continuer à trois accharnés.

Le temps, indéterminé, à s'étirer en bidouillages [
de mémoire : musique davantage crécelle que ritournelle] jusqu'à ce que P, si rare à se laisser aller, commence à édifier son mur de bruit blanc à e.l.l.e. à partir d'une composition qu'elle nous avait caché, flirtant avec une vélocité de jeu qu'aujourd'hui, tout le monde connait. Avant de comprendre : la section rythmique - en plein Plandtl-Glauert : happés qu'on était. La regarder faire. L'accompagner, ouvrir la boite à idées aussi grand que le permettaient moins l'attention, l'improvisation, la tension que la brêche ouverte par son style en rupture sans contention. Comme à chaque fois, enregistrer - pour garder une trace & retravailler, n'était que le nécessaire n'était pas installé...

Un dilemme :
I ° poser l'instrument, chercher une cassette
homemade & totally roots, les procédés au risque de faire crouler le chantier attendu que les deux autres devaient, é.g.a.l.e.m.e.n.t., être tabassés d'akufen &/ou épuisés de s'être enquillés autant de volts en une seule journée.
II ° continuer à jouer, tolchoqué - pour moitié à l'idée que la sorcellerie ne s'étiole en cas de break, le reste de l'entendement grevé par l'angoisse de ne même pas en garder une trace sur bandes.
In fine - faire signe aux autres de ne pas s'arrêter, mettre la main sur le poste radio vintage à l'excès, caler une cassette et reprendre, fébrile, le cours des aménités : juste - se laisser porter par P, absorbée, affairée à mener et Special K, tout à son martel entrain.

Près de 7 minutes sauvegardées, mais quelque chose a tout s.a.b.o.t.é...
Une pensée, un pendant d.o.u.b.l.e.m.e.n.t. mordant [
au point de se demander : "Pete Townshend, es-tu là ?"] :
I ° Le m.o.m.e.n.t. idoine n'existe, en quelque sorte, qu'une fois : il est possible de le décliner, à l'envie - pas de le reproduire
II ° Construire. C.o.c.o.n.s.t.r.u.i.r.e. Soutenir des mots - quel qu'en soit l'auteur - ne préserve en rien d'un crochet i.m.p.a.r.a.b.l.e. : donner, recevoir, concourrir au cercle vertueux [qui par des harmoniques, qui par des graves, qui par un coup salvateur de charlet] mais fol icelui qui, paradoxalement, croive véritablement vraiment p.a.r.t.a.g.e.r. ce que ça lui fait...

Le verre à m.o.i.t.i.é. plein ? Demeurent l'exploration, la liberté et, dans une certaine mesure - quelque chose de l'ordre de l'intimité. "If you could just see the beauty, these things I could never describe..." - alors allons-y, Freddy...








vendredi 10 août 2007

James Newell Osterberg











Les p.a.r.o.l.e.s. - à l'acte I.





C.o.p.e.n.h.a.g.u.e.







Filtres, moniteur ECG, oxymètres, régulateurs de température...



Filtres, moniteur ECG, oxymètres, régulateurs de température... Il aura fallu plus d'un v.o.y.a.g.e. jusqu'au l.a.b.o.r.a.t.o.i.r.e. sous les l.u.m.i.è.r.e.s. à diffusion inquisitoriale, accusatrices, des lampes à arc du parc de stationnement...



Filtres, moniteur ECG, oxymètres, régulateurs de température... Il aura fallu plus d'un v.o.y.a.g.e. jusqu'au l.a.b.o.r.a.t.o.i.r.e. sous les l.u.m.i.è.r.e.s. à diffusion inquisitoriale, accusatrices, des lampes à arc du parc de stationnement - de celles à rendre curieux un vigile jamais témoin d'une procession de chercheurs-maradeurs en pleine fuite des cerveaux...



Filtres, moniteur ECG, oxymètres, régulateurs de température... Il aura fallu plus d'un v.o.y.a.g.e. jusqu'au l.a.b.o.r.a.t.o.i.r.e. sous les l.u.m.i.è.r.e.s. à diffusion inquisitoriale, accusatrices, des lampes à arc du parc de stationnement - de celles à rendre curieux un vigile jamais témoin d'une procession de chercheurs-maradeurs en pleine fuite des cerveaux. Une s.t.r.a.t.é.g.i.e. toute branque - les flacons de liquide amniotique à s'entrechoquer, un r.e.g.a.r.d. du vigile au moment de rentrer l'aquarium dans le monospace, un contrôle de police et c'était parti pour le grand chambardement...



Filtres, moniteur ECG, oxymètres, régulateurs de température... Il aura fallu plus d'un v.o.y.a.g.e. jusqu'au l.a.b.o.r.a.t.o.i.r.e. sous les l.u.m.i.è.r.e.s. à diffusion inquisitoriale, accusatrices, des lampes à arc du parc de stationnement - de celles à rendre curieux un vigile jamais témoin d'une procession de chercheurs-maradeurs en pleine fuite des cerveaux. Une s.t.r.a.t.é.g.i.e. toute branque - les flacons de liquide amniotique à s'entrechoquer, un r.e.g.a.r.d. du vigile au moment de rentrer l'aquarium dans le monospace aménagé, un contrôle de police et c'était parti pour le grand chambardement. Et le boss finirait bien par s'aperçevoir de leur petit stratagème de rétropédalage nocturne inspirée de l'antique Pénélope [détricotter de nuit l'écheveau de leurs calculs diurnes martels afin de retarder le moment de livrer le fruit de leur aberrante découverte et lui dire adieu], alors plutôt que de continuer à fournir des explications de plus en plus alambiquées sur la stagnation de leurs travaux, à l'unanimité - opérer un déménagement en catimini...




Filtres, moniteur ECG, oxymètres, régulateurs de température... Il aura fallu plus d'un v.o.y.a.g.e. jusqu'au l.a.b.o.r.a.t.o.i.r.e. sous les l.u.m.i.è.r.e.s. à diffusion inquisitoriale, accusatrices, des lampes à arc du parc de stationnement - de celles à rendre curieux un vigile jamais témoin d'une procession de chercheurs-maradeurs en pleine fuite des cerveaux. Une s.t.r.a.t.é.g.i.e. toute branque - les flacons de liquide amniotique à s'entrechoquer, un r.e.g.a.r.d. du vigile au moment de rentrer l'aquarium dans le monospace aménagé, un contrôle de police et c'était parti pour le grand chambardement.Et le boss finirait bien par s'aperçevoir de leur petit stratagème de rétropédalage nocturne inspirée de l'antique Pénélope [ détricotter de nuit l'écheveau de leurs calculs diurnes martels afin de retarder le moment de livrer le fruit de leur aberrante découverte et lui dire adieu], alors plutôt que de continuer à fournir des explications de plus en plus alambiquées sur la stagnation de leurs travaux, à l'unanimité - opérer un déménagement en catimini. Un risque - découverts, c'était leurs têtes sur leurs billot mais, en même temps, le soulagement de faire monter le conseil scientifique dans l'ascenceur pour l'échafaud, ces gérontes-commanditaires des travaux qui avaient osé mettre sur les rails un projet de créature hybride qui aurait tiré s.o.u.r.i.r.e. et oeillades laudatives au Docteur Moreau.



Filtres, moniteur ECG, oxymètres, régulateurs de température... Il aura fallu plus d'un v.o.y.a.g.e. jusqu'au l.a.b.o.r.a.t.o.i.r.e. sous les l.u.m.i.è.r.e.s. à diffusion inquisitoriale, accusatrices, des lampes à arc du parc de stationnement - de celles à rendre curieux un vigile jamais témoin d'une procession de chercheurs-maradeurs en pleine fuite des cerveaux. Une s.t.r.a.t.é.g.i.e. toute branque - les flacons de liquide amniotique à s'entrechoquer, un r.e.g.a.r.d. du vigile au moment de rentrer l'aquarium dans le monospace aménagé, un contrôle de police et c'était parti pour le grand chambardement.Et le boss finirait bien par s'aperçevoir de leur petit stratagème de rétropédalage nocturne inspirée de l'antique Pénélope [ détricotter de nuit l'écheveau de leurs calculs diurnes martels afin de retarder le moment de livrer le fruit de leur aberrante découverte et lui dire adieu], alors plutôt que de continuer à fournir des explications de plus en plus alambiquées sur la stagnation de leurs travaux, à l'unanimité - opérer un déménagement en catimini.
Un risque - découverts, c'était leurs têtes sur leurs billot mais, en même temps, le soulagement de faire monter le conseil scientifique dans l'ascenceur pour l'échafaud, ces gérontes-commanditaires des travaux qui avaient osé mettre sur les rails un projet de créature hybride qui aurait tiré s.o.u.r.i.r.e. et oeillades laudatives au Docteur Moreau. C'était le sauve-conduit sur lequel les assistants avaient tout misé : impossible pour leurs supérieurs de leur donner la chasse sans admettre qu'ils avaient manipulé leurs jeunes obligés et supervisé ce que la déontologie, sans équivoque, proscrit...



Filtres, moniteur ECG, oxymètres, régulateurs de température... Il aura fallu plus d'un v.o.y.a.g.e. jusqu'au l.a.b.o.r.a.t.o.i.r.e. sous les l.u.m.i.è.r.e.s. à diffusion inquisitoriale, accusatrices, des lampes à arc du parc de stationnement - de celles à rendre curieux un vigile jamais témoin d'une procession de chercheurs-maradeurs à prendre la fuite. Une s.t.r.a.t.é.g.i.e. toute branque - les flacons de liquide amniotique à s'entrechoquer, un r.e.g.a.r.d. du vigile au moment de rentrer l'aquarium dans le monospace aménagé, un contrôle de police et c'était parti pour le grand chambardement. Et le grand patron finirait bien par s'aperçevoir de leur petit stratagème de rétropédalage nocturne inspirée de l'antique Pénélope [détricotter de nuit l'écheveau de leurs calculs diurnes martels afin de retarder le moment de livrer le fruit de leur aberrante découverte et, alors : lui dire adieu] alors plutôt que de continuer à fournir des explications de plus en plus alambiquées sur la stagnation de leurs travaux, à l'unanimité - opérer un déménagement en catimini. Un risque - découverts, c'était leurs têtes sur leurs billot mais, en même temps, le soulagement de faire monter le conseil scientifique dans l'ascenceur pour l'échafaud, ces gérontes-commanditaires des travaux qui avaient osé mettre sur les rails un projet de créature hybride qui aurait tiré s.o.u.r.i.r.e. et oeillades laudatives au Docteur Moreau. C'était le sauve-conduit sur lequel les assistants avaient tout misé : impossible pour leurs supérieurs de leur donner la chasse sans admettre qu'ils avaient manipulé leurs jeunes obligés et supervisé ce que la déontologie, sans équivoque, proscrit. En s.u.p.e.r.p.o.s.i.t.i.o.n. :

- Le dessein insane de sommités de la génétique qui savaient, dès le départ, comment mener par la carotte de la titularisation des chevilles ouvrières pour leur faire accepter l'inommable.
- L'isolement de laborantins, à travailler tenus par le secret, ignorant tout des recherches de leurs coreligionnaires, jusqu'à ce qu'Henri ne fasse observer à Victor que lui aussi, travaillait sur des cellules souches, lequel s'étonna qu'Emma s'épuise à faire des greffons toute la journée, cependant qu'Anne-Lise s'enlisait sur une présentation-powerpoint avec rapports d'étape et courbe de croissance retraçant la gestation in vitro d'un être de chair, de sang, de s.è.v.e., d'allant, à voir sa manière de s'ébattre dans une unité de biologie marine où, bien vite, elle serait à l'étroit...



Filtres, moniteur ECG, oxymètres, régulateurs de température... Il aura fallu plus d'un v.o.y.a.g.e. jusqu'au l.a.b.o.r.a.t.o.i.r.e. sous les l.u.m.i.è.r.e.s. à diffusion inquisitoriale, accusatrices, des lampes à arc du parc de stationnement - de celles à rendre curieux un vigile jamais témoin d'une procession de chercheurs-maradeurs à prendre la fuite. Une s.t.r.a.t.é.g.i.e. toute branque - les flacons de liquide amniotique à s'entrechoquer, un r.e.g.a.r.d. du vigile au moment de rentrer l'aquarium dans le monospace aménagé, un contrôle de police et c'était parti pour le grand chambardement. Et le grand patron finirait bien par s'aperçevoir de leur petit stratagème de rétropédalage nocturne inspirée de l'antique Pénélope [détricotter de nuit l'écheveau de leurs calculs diurnes
martels afin de retarder le moment de livrer le fruit de leur aberrante découverte et lui dire adieu] alors plutôt que de continuer à fournir des explications de plus en plus alambiquées sur la stagnation de leurs travaux, à l'unanimité - opérer un déménagement en catimini. Un risque - découverts, c'était leurs têtes sur leurs billot mais, en même temps, le soulagement de faire monter le conseil scientifique dans l'ascenceur pour l'échafaud, ces gérontes-commanditaires des travaux qui avaient osé mettre sur les rails un projet de créature hybride qui aurait tiré s.o.u.r.i.r.e. et oeillades laudatives au Docteur Moreau. C'était le sauve-conduit sur lequel les assistants avaient tout misé : impossible pour leurs supérieurs de leur donner la chasse sans admettre qu'ils avaient manipulé leurs jeunes obligés et supervisé ce que la déontologie, sans équivoque, proscrit. En s.u.p.e.r.p.o.s.i.t.i.o.n. :
- Le dessein insane de sommités de la génétique qui savaient, dès le départ, comment mener par la carotte de la titularisation des chevilles ouvrières pour leur faire accepter l'inommable.
- L'isolement de laborantins, à travailler tenus par le secret, ignorant tout des recherches de leurs coreligionnaires, jusqu'à ce qu'Henri ne fasse observer à Victor que lui aussi, travaillait sur des cellules souches, lequel s'étonna qu'Emma s'épuise à faire des greffons toute la journée, cependant qu'Anne-Lise s'enlisait sur une présentation-powerpoint avec rapports d'étape et courbe de croissance retraçant la gestation in vitro d'un être de chair, de sang, de s.è.v.e., d'allant, à voir sa manière de s'ébattre dans une unité de biologie marine où, bien vite, elle serait à l'étroit...
Leur route serait longue jusqu'au Danemark. Tant qu'à réaliser une aspiration cinglée - qu'il lui soit permis, à elle, d'ondoyer au pays de Hans Christian plutôt qu'au sein d'une unité de recherche avancée sur les amphibies qui la destinerait in fine au Département des curiosités de quelque musée d'histoire naturelle ou à la possessive contemplation d'un aréopage de savants à brûler leur éthique en toc sur l'autel de leur pharaonique orgueil - jouer aux démiurges avec une vie, une psyché, un coeur qui bat : celui d'une véritablement vraie petite sirène bientôt âgée d'un mois, belle comme une chanson...









vendredi 13 juillet 2007

From here to Eternity




Madame la Ministre, Madame Osterberg, Alice* - chose promise, chose due et plus tôt que prévu...
D.a.n.s.e.r., maintenant. :



"Papa - ce
braqueur de banque..."










* Addendum






samedi 30 juin 2007

Big Apple







"Tout va s'arranger.
Tout va s'arranger.
Tout va s'arranger.
Tout va s'arranger.
Tout va s'arranger.
Tout va s'arranger.
Tout va s'arranger.
A.u.s.s.i..."



Un jour,
Tu seras e.x.a.u.c.é.e.
Quand cela arrivera,
N'oublie pas de
c.h.a.n.t.e.r.






samedi 23 juin 2007

Dictionnaire dramatique de La Porte et Chamfort [1776]





O.p.e.r.a. : "Drame dont l'action se chante & réunit le pathétique de la Tragédie & le merveilleux de l'Epopée. Le pathétique, que l'Opéra imite de la Tragédie, consiste dans les sentimens, les situations touchantes, le noeud, les incidens frappans, l'intérêt, le dénouement. Le merveilleux, qu'il imite de l'Epopée, consiste à réaliser aux yeux tout ce qu'elle ne fait que peindre à l'imagination. S'il est question d'une Divinité du Ciel, de l'Enfer, d'un naufrage, des êtres même moraux et inanimés, il les représente au naturel par la magie des décorations. Le caratère de l'Epopée est de transporter la Scène de la Tragédie dans l'imagination du Lecteur. Là, profitant de l'étendue de son Théâtre, elle aggrandit & varie ses tableaux, se répand dans la fiction, & manie à son gré tous les ressorts du merveilleux. Dans l'Opera, la Muse Tragique à son tour, jalouse des avantages que la Muse Epique a sur elle, essaye de marcher son égale, ou plutôt de la surpasser, en réalisant, du moins pour les sens, ce que l'autre ne peint qu'en idée. Pour bien concevoir ces deux révolutions, supposé qu'on eût vu sur le Théâtre une Reine de Phénicie, qui, par ses graces & sa beauté, eût attendri, intéressé pour elle les Chefs les plus vaillans de l'armée de Godefroi, en eût même attiré quelques uns dans sa Cour, y eût donné asyle au fier Renaud dans sa disgrace, l'eût aimé, eût tout fait pour lui; & l'eût vu s'arracher aux plaisirs, pour suivre les pas de la gloire ; voilà le sujet d'Armide en Tragédie. Le Poëte Epique s'en empare ; & au lieu d'une Reine tout narurellement belle, sensible, il en fait une enchanteresse : dès lors, dans une action simple, tout devient magique & surnaturel. Dans Armide, le don de plaire est un prestige ; dans Renaud, l'amour est un enchantement : les plaisirs qui les environnent, les lieux même qu'ils habitent, ce qu'on y voit, ce qu'on y entend, la volupté qu'on y respire, tout n'est qu'illusion ; & c'est le plus charmant des songes. Telle est Armide embellie des mains de la Muse Héroïque. La Muse du Théâtre la reclame & la reproduit sur la Scène, avec toute la pompe du merveilleux. Elle demande, pour varier & pour embellir ce brillant Spectacle, les mêmes licences que la Muse Epique s'est données ; & appellant à son secous la Musique, la Danse, la Peinture, elle nous fait voir, par une magie nouvelle, les prodiges que sa rivale ne nous a fait qu'imaginer. Voilà Armide sur le Théâtre Lyrique ; & voilà l'idée qu'on peut se former d'un Spectacle qui réunit le prestige de tous les Arts :


Où les beaux Vers, la Danse, la Musique,
L'art de tromper les yeux par les couleurs,
L'art plus heureux de séduire les coeurs,
De cent plaisirs font un plaisir unique.

Voltaire


Dans ce composé, tout est mensonge ; mais tout est d'accord ; & cet accord en fait une vérité ; la Musique y fait le charme du merveilleux ; le merveilleux y fait la vraisemblance de la Musique : on est dans un monde nouveau : c'est la nature dans l'enchantement, & visiblement animée par une foule d'intelligences, dont les volontés sont ses loix. Une intrigue nette & facile à nouer & à dénouer ; des caractères simples ; des incidens qui naissent d'eux-mêmes ; des tableaux sans cesse variés par le moyen du clair obscur, des passions douces quelquefois violentes, mais dont l'accès est passager ; un intérêt vif & touchant, mais qui par intervalles, laisse respirer l'ame : voilà les sujets que chérit la Poësie Lyrique, & dont Quinault a fait un si beau choix. La passion qu'il a préférée, est de toutes la plus féconde en images & en sentimens ; celle où se succedent avec le plus naturel, toutes les nuances de la Poësie, & qui réunit le plus de tableaux rians & sombres tour-à-tour. Les sujets de Quinault sont simples, faciles à exposer, noués & dénoués sans peine. Voyez celui de Roland : ce Héros a tout quitté pour Angélique ; Angélique le trahit & l'abandonne pour Médor. Voilà l'intrigue de son Poëme : un anneau magique en fait le merveilleux ; une fête de Village en amene le dénouement. Il n'y a pas dix Vers qui ne soient en sentimens ou en images. Le sujet d'Armide est encore plus simple. L'Opera peut embrasser des sujets de trois genres différens ; du genre Tragique, du genre Comique & du genre Pastoral. Nous allons faire, d'après le Spectacle des Beaux-Arts, quelques observations sur chacun de ces genres. Le Poëte qui fait une Tragédie Lyrique, s'attache plus à faire illusion aux sens qu'à l'esprit ; il cherche plutôt à produire un spectacle enchanteur, qu'une action où la vraisemblance soit exactement observée. Il s'affranchit des loix rigoureuses de la Tragédie ; & s'il a quelque égard à l'unité d'intérêt et d'action, il viole sans scrupule les unités de tems et de lieu, les sacrifiant aux charmes de la variété & du merveilleux. Ses Héros sont plus grands que nature ; ce sont des Dieux, ou des hommes en commerce avec eux, & qui participent de leur puissance. Ils franchissent les barrieres de l'Olympe ; ils pénetrent les abîmes de l'Enfer. A leur voix, la Nature s'ébranle, les Elémens obéissent, l'Univers leur est soumis. Le Poëte tend à retracer des sujets vastes & sublimes ; le Musicien se joint à lui pour les rendre encore plus sublimes. L'un & l'autre réunissent les efforts de leurs art & de leur génie pour enlever & enchanter le Spectateur étonné, pour le transporter tantôt dans les Palais Enchantés d'Armide, tantôt dans l'Olympe, tantôt dans les Enfers, ou parmi les Ombres fortunées de l'Elysée. Mais quelque effet que produisent sur les sens l'appareil pompeux, & la diversité des décorations, le Poëte doit encore plus s'attacher à produire, dans les Spectateurs, l'intérêt du sentiment. Les Sujets Tragiques ne sont pas les seuls qui soient du ressort du Théâtre Lyrique : il peut s'approprier aussi le genre Comique ; c'est-à-dire, les Piéces de caractère, d'intrigue, de sentiment. Le Comique de caratère peut être d'une ressource infinie pour ce Théâtre. Il fourniroit au Poëte & au Musicien un moyen de sortir de la Monotonie éternelle d'expressions miellées, de sentimens doucereux, qui caractérisent nos Operas Lyriques. Cependant ce genre est entierement négligé à notre grand Opera. On l'a abandonné au Théâtre des Italiens, avec les Piéces d'intrigue & de sentimens.
Le génie Pastoral trouve aussi sa place au Théâtre Lyrique. Plusieurs de nos Poëtes s'y sont exercés avec succès. Les sujets champêtres font plaisir par les tableaux naïfs qu'ils présentent, & sont très-susceptibles d'une Musique gracieuse, par les images riantes dont ils sont ornés. L'Amour Pastoral a une candeur, une aménité, un charme ravissant. Il rappelle l'âge d'or, où le goût seul faisoit le choix des Amans, & le sentiment leurs liens & leurs délices. C'est, parmi nos Bergers, que l'Amour est vraiment un enfant, simple comme la Nature qui le produit ; il plaît sans fard & sans déguisement ; il blesse sans cruauté ; il attache sans violence. De telles peintures demandent une Musique naïve, des airs simples, un chant uni, une symphonie douce & tendre. Mais ce genre semble épuisé parmi nous, & n'avoir plus rien que de fade & de monotone".




Un sponsor - à o.u.v.r.a.g.e.r. la ville :