I - "I'll tell you about Punk Rock : punk rock is a word used by dilitante's and... ah... ah.. ah... Heartless manipulators about music that takes up the energies and the bodies and the hearts ant the souls and the time and the minds of young men who give what they have to it and give everything they have to it and it's a... It's a term that's based on contempt, it's a term that's based on fashion, style, elytism, satanism and everything that's rotten about rock n' roll. I don't know Johnny Rotten but I'm sure... I'm sure he puts as much blood and sweat into what he does as Sigmund Freud did. You see, what sounds to you like a big load of trashy old noise is in the fact the brilliant music of a genius, Myself... And that music is so powerful that it's quite beyond my control and ah... When i'm in the grips of it I don't feel pleasure, I don't feel pain, either physically or emotionally. Do you understand what I'm talking about ? Have you ever felt like that ? When you just couldn't feel anything and you didn't want it either. You know ? Like that ? Do you understand what I'm saying, sir ?"
II - "Je suis sûr que le fait d'être constamment exposé aux amplis et aux guitares électriques et d'entendre ma propre voix amplifiée a modifié l'alchimie de mon corps, dans lequel, après tout, réside la vie. Souvent, j'essaye d'analyser les raisons pour lesquelles je fais ce que je fais - travailler avec des guitares électriques, des batteries, et chanter. Où est-ce que je veux en venir ? Je me sens lié à ce truc par un cordon ombilical, à un tel point que le processus est de loin plus important que le résultat. La proximité du bourdonnement électrique en arrière-plan et cet incroyable sentiment de bouillonnement et de puissance, tu vois. Quand tu commences à cohabiter avec cette puissance, tu deviens son témoin. Quand tout le monde joue bien, quand les mêmes sons tombent au même moment, il se passe un truc qui te remplit de joie - c'est ça, quand tu es bien entouré. Tu te laisses dangeureusement aller. C'est l'expérience la plus sincère que j'ai jamais vécue. Je ne pourrais pas m'en passer. Dès que j'ai commencé à me produire sur scène, dès le premier concert peut-être, je me suis senti comme un loup qui goûtait pour la première fois au sang. Je venais à peine d'y goûter que je me suis totalement désintéréssé de la musique pour attaquer à la gorge. J'étais vraiment déterminé à expérimenter les bruits sur moi-même, comme un savant qui fait des expériences sur son propre corps, comme le Dr Jekill ou Hulk. Des fois j'ai l'impression d'être Hulk, vraiment. Je n'ai absolument aucun besoin de rationalité ou d'harmonies bien établies, je n'en veux pas. Ce que je veux, c'est plus de nuances. La véritable bonne musqiue, c'est pas un truc juste à écouter. C'est presque comme une hallucination. C'est pour ça que j'ai toujours aimé les accords du hasard. Ce que je fais, soit ça te paraît abstrait, soit POW !"
III - G.r.e.e.t.i.n.g.s.
4 commentaires:
Bon c'est une note pour les fans d'Iggy... moi j'ai besoin d'un peu plus de chair sur l'os et moins d'électrochoc !!!
[Pour la chair, je suis pas sur que le compte y soit, mais]
http://www.youtube.com/watch?v=WA57ImfVqcE
yagalagalaï !!!
tout lu [une interview du Gode dans les fameux R&F de ton frèrot ?], tout vu, c'est du bon, du son, du bon son !
la souite de la souite at home !… R'n'R beso, Chico !
I - Extrait de la chanson de Mogwai que je t'ai envoyé.
II - Mais, au dessus de mon lit, j'ai bel et bien un interview du Seigneur lui-même, pioché dans R&F.
III - [Et si ce n'est pas assez : il y a cette biographie au titre évocateur... "I need more"]
IV - Une o.b.s.e.r.v.a.t.i.o.n. :
* Les Sex pistols n'ont pas ma préférence [c'est juste bon à déclencher le bordel au cri de "Tout le monde tout nu !!!" Comprenne qui pourra] : je préfère a.s.s.i.d.u.m.e.n.t. les Clash.
V - Même j.o.u.e.u.r. joue e.n.c.o.r.e .:
"Now I lay me down to sleep
I pray James osterberg my soul to keep
If I die before I wake
I pray Joe Strummer my soul to take"
VI - [J'ai mal à la tête]
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