La peau qui brûle - toujours, malgré : les analgésiques.
Plus ça change,
Plus c'est la même chose.
L'impression d'avoir le sang éruptif.
P.l.u.s.ç.a.c.h.a.n.g.e.,
Plus c'est la même chose.
Entre les tempes : les Tambours du Bronx.
P.l.u.s.ç.a.c.h.a.n.g.e.,
P.l.u.s.c.e.s.t.l.a.m.ê.m.e.c.h.o.s.e. : une litanie circulaire alors opérer un v.i.r.a.g.e. très Charles Francis Richter pour briser ma r.o.n.d.e. fiévreuse et c.a.l.c.u.l.e.r. en excès de vitesse l'itinéraire le plus acéré jusqu'aux urgences. Rouler à tombeau ouvert en m'a.t.t.a.c.h.a.n.t. à ne pas me laisser distraire par un kaléïdoscope de couleurs - invasion de la cornée, massive attaque de jaune Icare, bleu Klein, rouge-pair-et-manque, noir étalon-or et on recommence... Le coeur comme un moteur à explosion qui y va de son "je ne suis pas Stakhanov" : ne pas l'écouter hoqueter, direction le pôle Eurasanté, manquer d'encastrer la baie vitrée, un ambulancier à tempêter - la rafale de noms d'oiseaux qu'il avalanche moins réelle que le hall d'entrée aux allures de Tour de babel : du monde pour un samedi soir, polyphonies, un véritablement vrai mur de bruit blanc dans le cervelet - i.n.t.e.r.r.o.m.p.r.e. cette cacophonie pour dire d'une voix que je ne me connaisssais pas :
- Quelqu'un... Un médecin Une césure je ne me souviens pas bien n'importe comment on me soutient on me touche ce n'est pas le moment je n'ai pas le choix j'aimerais surtout comprendre un patient i.n.q.u.i.e.t. me jette un regard qui me fait dire que je semble être au-delà de ça du jargon d'initié sur mon métabolisme "bombardé de paracétamol" des tests en cascade le temps aboli jusqu'à cet homme à demi-vaincu par sa nuit de garde et sa question :
Plus ça change,
Plus c'est la même chose.
L'impression d'avoir le sang éruptif.
P.l.u.s.ç.a.c.h.a.n.g.e.,
Plus c'est la même chose.
Entre les tempes : les Tambours du Bronx.
P.l.u.s.ç.a.c.h.a.n.g.e.,
P.l.u.s.c.e.s.t.l.a.m.ê.m.e.c.h.o.s.e. : une litanie circulaire alors opérer un v.i.r.a.g.e. très Charles Francis Richter pour briser ma r.o.n.d.e. fiévreuse et c.a.l.c.u.l.e.r. en excès de vitesse l'itinéraire le plus acéré jusqu'aux urgences. Rouler à tombeau ouvert en m'a.t.t.a.c.h.a.n.t. à ne pas me laisser distraire par un kaléïdoscope de couleurs - invasion de la cornée, massive attaque de jaune Icare, bleu Klein, rouge-pair-et-manque, noir étalon-or et on recommence... Le coeur comme un moteur à explosion qui y va de son "je ne suis pas Stakhanov" : ne pas l'écouter hoqueter, direction le pôle Eurasanté, manquer d'encastrer la baie vitrée, un ambulancier à tempêter - la rafale de noms d'oiseaux qu'il avalanche moins réelle que le hall d'entrée aux allures de Tour de babel : du monde pour un samedi soir, polyphonies, un véritablement vrai mur de bruit blanc dans le cervelet - i.n.t.e.r.r.o.m.p.r.e. cette cacophonie pour dire d'une voix que je ne me connaisssais pas :
- Quelqu'un... Un médecin Une césure je ne me souviens pas bien n'importe comment on me soutient on me touche ce n'est pas le moment je n'ai pas le choix j'aimerais surtout comprendre un patient i.n.q.u.i.e.t. me jette un regard qui me fait dire que je semble être au-delà de ça du jargon d'initié sur mon métabolisme "bombardé de paracétamol" des tests en cascade le temps aboli jusqu'à cet homme à demi-vaincu par sa nuit de garde et sa question :
- Pourriez-vous me dire... Ce que nous vaut l'honneur de votre visite ?
- Ce n'est pas moi, le docteur... Vous donnez dans l'automédication ou bien ???
- OK.... On va essayer autre chose : Que s'est-il passé ?
- Je ne sais pas vraiment par où commencer. Et je suis épouvantable dans l'exercice de résumé.
- Eh bien allez au plus court, j'ai été guide touristique dans une autre vie, je tâcherai de ne pas me perdre pendant votre récit...
- Qu'est-ce que vous... ?
- Juste de quoi vous mettre le pied à l'étrier : allons, je vous écoute. Votre état ?
- Un p.o.i.s.o.n.
A feuilleter des graphiques :
- Les examens n'ont... rien donné...
- Un poison basque.
- Je ne me rappelle pas, dans ma vie antérieure, avoir jamais travaillé dans ce coin-là : racontez-moi donc...
- "Izan gabe eman dezakegun gauza bakarra da zori ona".
Hypocrate se rue sur son VIDAL.
- Je doute que vous trouviez la signification dedans.
R.e.p.o.u.s.s.a.n.t. sa bible, il a un geste d'impuissance avant de jouer de son stétoscope pour s'occuper les mains :
- Eh bien, expliquez-moi ça...
- Ca signifie "le bonheur est la seule chose que nous puissions donner sans l'avoir."
- Et ?
- Et... Voilà.
Tempête sous SON crâne - signes extérieurs : le flux et reflux de ses sourcils.
- C'est ce qui vous a tout retourné ? Drôle de toxine mais heureux p.r.é.s.a.g.e. !
- Oui mais... "Sans l'avoir"... Est-ce que vous vous rendez compte de ce que ça veut dire ? ? ?
Il se renverse dans son fauteuil, hôte ses lunettes et me toise comme si j'étais un feu follet. Cela dure assez longtemps pour que je finisse par me tortiller sur ma chaise en me demandant combien de temps va-t-il encore me scanner de ses rayons X. Je réalise que je n'aurais jamais du me laisser à ce point ravager par une unique phrase - 12H de sommeil, sûrement plus efficace que n'importe quelle médecine. Sans doute ma gêne est-elle palpable puisqu'il finit par murmurer, avec une bienveillante chaleur :
- Allons, Monsieur... Il ne faut pas voir les choses ainsi : buvez donc, dans cet adage, le verre à moitié plein...
- Ce n'est pas moi, le docteur... Vous donnez dans l'automédication ou bien ???
- OK.... On va essayer autre chose : Que s'est-il passé ?
- Je ne sais pas vraiment par où commencer. Et je suis épouvantable dans l'exercice de résumé.
- Eh bien allez au plus court, j'ai été guide touristique dans une autre vie, je tâcherai de ne pas me perdre pendant votre récit...
- Qu'est-ce que vous... ?
- Juste de quoi vous mettre le pied à l'étrier : allons, je vous écoute. Votre état ?
- Un p.o.i.s.o.n.
A feuilleter des graphiques :
- Les examens n'ont... rien donné...
- Un poison basque.
- Je ne me rappelle pas, dans ma vie antérieure, avoir jamais travaillé dans ce coin-là : racontez-moi donc...
- "Izan gabe eman dezakegun gauza bakarra da zori ona".
Hypocrate se rue sur son VIDAL.
- Je doute que vous trouviez la signification dedans.
R.e.p.o.u.s.s.a.n.t. sa bible, il a un geste d'impuissance avant de jouer de son stétoscope pour s'occuper les mains :
- Eh bien, expliquez-moi ça...
- Ca signifie "le bonheur est la seule chose que nous puissions donner sans l'avoir."
- Et ?
- Et... Voilà.
Tempête sous SON crâne - signes extérieurs : le flux et reflux de ses sourcils.
- C'est ce qui vous a tout retourné ? Drôle de toxine mais heureux p.r.é.s.a.g.e. !
- Oui mais... "Sans l'avoir"... Est-ce que vous vous rendez compte de ce que ça veut dire ? ? ?
Il se renverse dans son fauteuil, hôte ses lunettes et me toise comme si j'étais un feu follet. Cela dure assez longtemps pour que je finisse par me tortiller sur ma chaise en me demandant combien de temps va-t-il encore me scanner de ses rayons X. Je réalise que je n'aurais jamais du me laisser à ce point ravager par une unique phrase - 12H de sommeil, sûrement plus efficace que n'importe quelle médecine. Sans doute ma gêne est-elle palpable puisqu'il finit par murmurer, avec une bienveillante chaleur :
- Allons, Monsieur... Il ne faut pas voir les choses ainsi : buvez donc, dans cet adage, le verre à moitié plein...
Un jeu.
1 commentaire:
Mais à l'heure où je parle
j'entends les sons lointains
de ce psy coprophage
qui miroite des riens
ai-je ô dieu qurrané
Tant vécu l'esclavage
que je n'ai su, après
tout, vire en homme sage.
Les lointains ont crié,
l'horizon comme un store
sur moi s'est abaissé...
Et les anges me dorent.
Comme des mouches
comme des mouches*
comme des mouches
ils ont conçu
en sémaphores
des clignotements qui me touchent
et des lumières que j'adore
Planchapain Primaire, roi des fous
Enregistrer un commentaire