dimanche 20 avril 2008

La France s'ennuie






Un Premier Ministre qui devrai savoir qu'il n'y a qu'une seule manière c'est Rocky qui l'a dit de faire sa sortie : les pieds devants [aucune exception : même - un littéral précédent].

Un ministre de la Race à la Carte [qu'on ne sait quelle force prévient de faire la génuflexion au nom de Maurice Barrès] qui n'a rien à envier au Fou-du-Puy - le coup de pied de l'âne à Césaire, rien de moins.

Un ministre d'Etat déjeté.

Un agrégé de lettres classiques dont la kryptonite s'incarne idéalement dans un programme de réussite éducative.

Une avocate d'affaires qui, le 10 juillet dernier, stigmatisait la pensée.

Un secrétaire d’Etat - au commerce, à l'artisanat, aux petites et même aux moyennes entreprises et encore à tout plein de tâches dont il s'aquitte avec une célérité carnassière parce qu'il dispose d'une armée de clones pour l'assister - dont la biographie officielle omet son passage à Occident, Ordre Nouveau et le Parti des Forces Nouvelles, écoles de cadres formatrices de tant de grands hommes.

Une ministre de la Culture probablement convulsée de stupeurs & tremblements en entendant le Haka néo-zélandais.

Le prix Mouammar Kadhafi des droits de l'Homme La réponse est oui : ça existe véritablement vraiment et sa parfaite égérie.

Une secrétaire d'Etat à l'Ecologie dont les bises se payent chères auprès de certains portefaix tarés de son parti.

Un ministre de la fonction publique qui aime les fonctionnaires, qu'on m'pend si j'mens.

Un ministre des affaires européennes dont - non, en fait, rien.

Une secrétaire d'Etat à la solidarité qui se prend pour Jane Storm, épouse Richards.

Un ministre de la Défense dont il faudrait être désaxé pour miser qu'il parvienne jamais à l'assumer.

Un Ministre de l'Agriculture - tout à la fois zélote de la terre, diacre de ostréiculture, touche-colibri multi-récidiviste & porte-parole du mérou - tellement à sa place qu'il trouve à être présent à chaque fois que golgoth 2007 se fait insulter.

Un Haut-Commissariat car ça ne mégotte plus, l'Abbé avec une tête une vraie que l'on a armé de sa seule volonté.

Une secrétaire d'Etat jetée hors du train à laquelle Montaigne refuserait de donner l'heure.

La France a peur - à défaut, elle le devrait - le corset serré depuis Beauvau jusqu'à Vendôme où l'on entrave que dalle à Kafka.

Une ambassade venu en première classe du Tartare : claro que si, faut le voir pour le croire.

Epaulé jeté un sac de riz dans ta face et, pour cette édifiante reprise de Jacques Dutronc, c'est pas cher payé.

Un Ministre de la Santé qui - enfin, Cambronne, quoi.

Un secrétaire d'Etat contraint au grand roque, saoulé de coups par la France à fric, cependant qu'un chevau-léger - qui n'a rien d'un bronco mais tout d'un cheval de traie - va à Canossa pour Odimba.

La ville - que l'on entend sauver avec un plan, des micros, un pupitre et des moulinets de bras.

Un secrétaire d'Etat aux transports dont le nom n'est personne et la vista nada.

Un rugbyman - à balancer à Jean-Marc Mormeck.

Un porte-parole à ne consommer sous aucun prétexte.

Un secrétaire d'Etat à l'Outre-mer auquel bisotter le nan, ce serait pas bien.

De la rondeur, de l'onctuosité, du népotisme & du paternalisme à souhait - le personnage qu'il fallait pour intercéder auprès de la Planète des Singes.

Une Perruche.

La "Région Capitale" dans le train de nuit pour Nulpartville - personne ne s'en plaindra.

Un charlatan qui, claro que si, a su réformer l'Etat - que j'plane si j'vanne - à la récidive.

Un assureur à deux sous.

Le retour des couteaux de cuisine, pour les copains & et les coquins - intérieur, extérieur.

Se loger au nom du Père, du Fils & du Saint Esprit.

Remixer l'employabilité - un mur, tout autour.

et p.e.n.d.a.n.t. ce temps-là :







Simplement - les déposer à l'
U.s.i.n.e.







Le chef de meute a une telle appétance pour la littérature qu'elle le prévient contre toute culture, parce qu'il n'y a rien de plus dangereux - alors l'abandonner au lézard Jésus-Christ, pour le distraire des mélopées de son barde neuillois : "my hands are r.e.a.l.l.y. shaking.
I cannot h.a.r.d.l.y. walk. We're gonna ask the landlord w.h.y. he's been such a..."





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